DEVENIR RENTIER : ACHETER DES PRODUITS ROBUSTES QUI DURENT
Nous avons déjà vu que pour être rentier, il fallait faire des économies. Celui et celle qui dépense sans compter ne peut pas devenir rentier : la rente s’épuise, les revenus ne suffisent plus, trouver un travail rémunérateur au quotidien s’impose. Consommer est toutefois obligatoire si l’on veut vivre bien. En effet, vivre bien signifie aussi être bien équipé : bien équipé en électroménager, en hifi et vidéo, en vêtement, mais aussi en produits culturels et de loisirs. Alors, comment réagit le rentier face à ces dépenses incontournables et essentielles à son bien vivre. Explications sur Etre-rentier.fr
- Etre rentier : Acheter ce qui est nécessaire
Pour devenir rentier et le demeurer, impossible de céder aux achats compulsifs : chaque acte d’achat doit être pensé, pesé, valorisé au regard du surplus de confort, de joie ou de bonheur que l’achat apportera.
Si cette valorisation n’est pas facile à juger, reportez vous à la méthode d’Etre-rentier.fr de l’équivalent achat – somme nécessaire à accumuler en tant que rentier : vous pourriez rapidement vous dissuader pour grand nombre de vos désirs d’achat.
Ce qui et vraiment nécessaire, voilà uniquement ce qu’il faut acheter. Ce qui est nécessaire ne sera bien entendu perçu pareillement par tout un chacun. Ce sera à vous de définir ce qu’il vous faut vraiment pour être bien, vivre bien, et demeurer dans le confort. Cet appareil que vous désirez vous apportera-t-il réellement les bénéfices espérés ?… prenez le temps d’y réfléchir. La bonne méthode consiste à attendre deux semaines avant tout achat important pour valider que vous avez encore envie/besoin d’effectuer l’acte d’achat.
C’est valable pour les équipements de la maison et de la personne, mais aussi pour les voyages et les loisirs.
Le but est clair : vivre bien et pouvoir continuer à vivre bien dans les mêmes conditions financières.
- Etre rentier : Acheter ce qui dure dans le temps
Lorsqu’il est question d’équipement de la personne et de la maison, mais aussi des équipements de loisir, impensable pour un rentier d’être obligé de répéter sans cesse son acte d’achat. La somme nécessaire pour être rentier deviendrait trop importante pour être facilement accessible, donc plus moyen d’être rentier.
Prenons un exemple parmi tant d’autres : le cas du blender, ce robot qui permet de réaliser de magnifiques shake de fruits, divinement bon au goût et bon pour la santé. Dans ce cas précis, le bénéfice en plaisir et en terme de santé peut inciter le rentier à franchir le pas et à effectuer l’acte d’achat. Comment choisir le bon produit ?
Les prix varient de 30 à 250 euros, le problème est le choix. 30 euros : l’impact sur le budget global est négligeable certes mais qu’en est-il de la durée de vie du produit et donc de l’obligation de renouveler sans cesse l’équipement ?
D’expérience, à la maison, nous avons poussé à bout quatre blenders avant d’en trouver enfin un bon. Décidés à raisonner en rentiers, nous étions chez Darty et voulions acheter le plus cher des blender, le Kitchenaid à 250euros. Un couple d’une soixantaine d’années s’avance vers nous, la mine déconfite.
Le mari prend le blender en main et regarde le pignon présent sous le bol : « houaip » fit-il blasé.
Je me permets alors une question « vous avez un blender kitchenaid ? ».
« Oui, mais il est tombé en panne après six mois et j’ai du m’en servir moins de dix fois » me répond la femme.
« C’est la pièce en plastique, le pignon, là, qui a lâché, et en plus le vendeur dit qu’ils ne font pas les pièces détachées » ajoute le mari.
« Je suis vraiment déçue », fait la femme, « je voulais le top et il me lâche, franchement j’aurais dû acheter un premier prix, je vois pas l’intérêt de payer si cher si c’est pas pour durer ».
Nous avons alors de notre côté cherché le bon blender qui aurait les pièces sensibles en métal et le moteur capable de supporter de nombreux mixages.
Bilan : après 4 précédents achats infructueux de 30 à 90 euros (avec beaucoup de plastique et des moteurs faibles) nous sommes parvenu au bon achat d’un blender Kenwood à 120 euros qui lui est fait pour durer (métal, verre, puissance du moteur).
Cette démarche est la même lorsque vous vous équipez en appareil à raclette, en crêpière, en gaufrier, mais aussi en literie,…
C’est un exemple applicable aujourd’hui à tellement d’équipements que le rentier doit réellement être vigilant pour chaque acte d’achat. Le maître mot : l’achat doit être fait pour durer, les amortissements des équipements sur un grand nombre d’année devenant de fait négligeables.
- Etre rentier : acheter ce qui sera léguer à nos enfants
Etre rentier c’est aussi faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les générations suivantes le soient aussi. Il est ainsi fondamental que les achats effectués puissent aussi bénéficier à nos enfants.
Imaginons le bénéfice des jeunes couples qui rentrent grâce à leurs parents dans un appartement ou une maison déjà équipées et meublées, avec des équipements de famille fait pour durer. Cela va certes de l’élément immobilier en lui-même, mais aussi cela va des draps aux serviettes éponge en passant par l’électroménager de la cuisine et la literie.
Seul le renouvellement naturel des équipements en fin de vie sera à la charge du jeune couple qui de fait franchit un pas incommensurable sur la route de l’état de rentier.
Devenons rentier et oeuvrons pour que nos enfants le soient rapidement aussi.
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