Alimentation : faire des économies

ALIMENTAIRE : faire des économies
Nous devons manger et surtout bien manger.
Mais je ne connais pas une famille qui ne s’étonne à la sortie des magasins en s’exclamant « le chariot n’est même pas plein et il a coûté une fortune !… ».
La qualité des aliments ne doit en aucun cas être remise en question. Néanmoins, il existe des pistes très intéressantes d’amélioration de ce budget très lourd qu’est le budget alimentaire. Nos achats alimentaires ne doivent plus être synonymes de porte-monnaie vidé. Cherchons comment faire des économies sur la nourriture.

  • producteurs locaux :

Achetez les fruits, légumes, fromage, miel et confiture, volailles et œufs, saucisson et pâtés en local. Nous devenons loca-vores. Nous pouvons aller acheter les productions des agriculteurs de nos campagnes directement à la ferme : vous serez étonnés des prix bas, des qualités extraordinaires des produits et de la sympathie de nos producteurs. C’est meilleur pour la santé, pour la planète (moins de transport), pour le porte monnaie et pour l’économie locale ;

  • consommer moins de viande :

Comme je l’indique dans ma page de développement personnel réservée à ce thème, consommer moins de viande est meilleur pour la santé, nous obtenons un panier de course moins cher et nous épargnons la planète. Plus de fruits et légumes, et moins de viande, nous avons donc tous à y gagner ;

  • réduction des portions alimentaires :

Nous souffrons de surpoids et de problèmes de santé dus à une alimentation trop riche et trop copieuse. Allégeons les portions alimentaires par des assiettes et bols plus petits (inspirons nous des japonais qui prônent de manger à 80% de notre estomac et mangent des petites portions variées). La santé et le porte-monnaie en seront reconnaissants ;

  • produits d’entretien et de toilette :

Pensons écologie et économie et cherchons les produits rechargeables (savon, lessive…), les produits à doses réduites. En réduisant les volumes d’emballages ménagers, nous préservons la planète et freinons la hausse des frais de retraitement des déchets ;

  • avoir son potager :

Pour ceux qui le peuvent, il est urgent d’un point de vue santé, loisir mais aussi économique d’avoir un carré de potager : terrasse, jardinet, jardin potager dans un terrain non constructible proche de chez vous ou jardin ouvrier (certaines associations proposent même les jardins partagés, grands jardins dans lesquels plusieurs personnes travaillent et se partagent les fruits de la terre) même en pleine ville, les solutions existent (des idées dans mon billet sur la réduction des déchets) ;

  • avoir son poulailler :

Pour ceux qui ont encore un peu plus de place : le poulailler. Même si vous êtes en lotissement, tentez votre chance en plaçant un poulailler dans votre jardin. Certains voisins y verront une nuisance, d’autres s’en inspireront. Et lorsque le phénomène sera généralisé, plus aucun voisin grognon ne pourra argumenter auprès de la mairie que vos cocotes font du bruit ou des mauvaises odeurs. En situation critique, il faut chercher à s’en sortir et les questions d’esthétiques passeront après : remarquez quand même que l’on peut se fabriquer de jolis poulaillers design façon maison victorienne ou original façon chalet montagnard, dès lors nos poules prennent un aspect tout de suite plus hype ;

  • balade et cueillette :

Cueillette des champignons (pour ceux qui savent reconnaître les champignons), des châtaignes, des mûres, des fraises, des noix, il existe beaucoup de façon de se faire plaisir en balade tout en rapportant de quoi manger ou de quoi faire de bons pots de confiture ;

  • la cueillette chez le producteur :

C’est encore la façon la moins onéreuse de faire ses courses. Si vous avez cette possibilité non loin de chez vous (renseignez vous, beaucoup d’agriculteurs pratiquent ainsi), vous pouvez aller vous-même cueillir vos pommes, vos cerises,… il sera alors vraiment bon marché de faire des compotes, confitures et autres bons petits plats ;

  • ventes privées bio :

Même le bio se vend en ventes privées. Pour des produits bio moins chers : bio-accessible.com ;

  • marketing alimentaire :

Soyons moins sensibles au marketing alimentaire qui nous harcèle, nous et nos enfants, par des publicités incessantes. Nous sommes influencés par les produits les plus en vue grâce au marketing alimentaire télévisé et nous les insérons dans nos paniers presque malgré nous (« maman ! maman !, je veux les céréales avec le jouet de la pub ! »). J’ai trouvé une certaine forme de parade : plus de télé, mais des cassettes vidéo achetées en vide-greniers pour nos enfants ;

  • produits d’entretien courant et couches bébé :

Achetons groupés les gels douche, liquides vaisselles et autres produits d’entretien courant ; traquons les offres des magasins et sites spécialisés dans les couches bébé (achat de couches bébé par cartons entiers), dans le cas où vous vous faites livrer, validez l’économie globale en comparant aussi les frais de port avec vos frais de déplacement jusqu’aux magasins ; certains se lancent aussi dans les couches lavables (couche lavable et réutilisable pour bébé et pour femme) : si vous vous sentez de tenter l’expérience, au début ça coûte assez cher, mais c’est très vite rentabilisé.

NB : ceci est une émanation de Terre-nouvelle.fr, dorénavant, vous pourrez lire les articles concernant la finance, la gestion et l’immobilier sur ce blog être.rentier.fr.

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