Immobilier : valeur vraie des logements

IMMOBILIER : VALEUR VRAIE DES LOGEMENTS
Les prix, nous l’avons vu dans le billet précédent, ont en moyenne vu leur valeur multipliée par 4 en 20 ans. Mais cette augmentation n’est pas uniquement artificielle mais repose sur une vraie augmentation de la qualité tant de la construction que des équipements.

Evaluons très sérieusement l’augmentation de valeur des biens immobiliers standards du marché.
En effet, si l’on considère les biens dans les années 1980, ils étaient loin d’avoir le niveau de standing d’aujourd’hui : revêtements de sols et de murs, isolation, fenêtres à double vitrage, cuisine et salle de bain meublées, mode de chauffage nettement supérieur en terme de rendement et de confort, prise en compte de l’écologie, éclairage et prises électriques en nombre beaucoup plus important, terre présente dans les installation électriques et sécurité accrue des installations, prises téléphonique et télé, antennes et câble, piscine, terrasse et barbecue, bref, nous avons des biens qui se sont chargés de luxe, sans que l’on s’en rende forcément compte.
En effet, dans les années soixante dix, quatre-vingts, ils étaient assez standard de trouver des sols recouverts de lino, moquette, aujourd’hui nous voulons des parquets, des carrelages design et le plus grand effort consiste à accepter des sols en stratifiés. De même, il n’est pas rare d’avoir des portails automatiques, des interphones, des ascenseurs (même dans les immeubles anciens rénovés), et les modes de chauffage ont été grandement améliorés ainsi que l’isolation des résidences.
Ouvrons donc les yeux et réalisons qu’il n’est pas judicieux de comparer des biens qui en vingt ou trente ans ont été complètement changés, en mieux.
Nous sommes alors forcés d’avouer que les biens immobiliers ont effectivement pris beaucoup de valeur, pour notre plus grand confort.
Bref, une certaine forme de luxe est là, le coût forcément aussi.
Cette augmentation de valeur vraie implique de fait une hausse des prix de l’immobilier. Néanmoins, cet argument ne s’applique pas aux biens immobiliers construits dans les années 1900 et dont l’état général n’a pas été amélioré, des biens pour lesquels une très forte augmentation des prix a été observée.

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